Titolo Rivista EDUCATIONAL REFLECTIVE PRACTICES
Autori/Curatori Farid El Asri, Beatriz Mesa
Anno di pubblicazione 2021 Fascicolo 2021/1Special Lingua Inglese
Numero pagine 20 P. 139-158 Dimensione file 0 KB
DOI 10.3280/erp1-special-2021oa12482
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Dix ans après un processus de soulèvement connu en tant que «printemps arabes», un chemin s’est ouvert à la faveur d’une structure de contre-pouvoir faite de violence politique (“Daech”[1]). De nouvelles réalités ont ainsi été observées dans le domaine de la violence et mettent en perspective les travaux scientifiques et les plus récentes recherches de terrain en la matière. Un des biais concerne les focus portants sur la présence contrastées des femmes dans le volet de la violence et de la non-violence. Les femmes sont ainsi étudiées en tant que productrices de violences symboliques, discursives ou effectives et tout autant comme leaders dans la résolution des conflits et dans la promotion du Peacebuilding et les voies de résilience. La présence de la mouvance “Daech” a ainsi révélé, en tant que liquide de contraste, le rôle qu’occupent les femmes dans des processus antagonistes de production de violence ou de lutte contre les diverses formes de violences. Cette double attention permet de clarifier, en premier lieu, les logiques de basculement dans l’extrémisme violent des femmes et de comprendre, dans second lieu, comment renforcer la capacitation du leadership féminin à la médiation, à la consolidation et au renforcement des compétences, ainsi qu’à l’empowerment féminin sur ces questions sociétales urgentes et fondamentales. Nous constatons, au travers de l’approche genre et générationnelle, que l’existence de cette mouvance a révélé une complexité de motifs d’enrôlement de toute une jeunesse marquée par la précarité, le déracinement social et par le sentiment d’opposition aux systèmes autoritaires et qui les a amenés à croire à un processus de «révolution» percolant vers l’intégration dans les rangs de l’extrémisme religieux. En ce sens, une série de mises en perspective permettent de déconstruire des idées reçues et ciblant le moteur idéologique de cette mouvance autant que la mobilisation du référentiel religieux comme source de mobilisation déterminantes des personnes ciblées depuis le contexte marocain. [1] Acronymie usité depuis 2013 pour “État islamique en Irak et au Levant” en arabe : ?????? ????????? ?? ?????? ?????? : ad-dawla al-islamiyya fi-l-?iraq wa-š-šam.
Dix ans après un processus de soulèvement connu en tant que «printemps arabes», un chemin s’est ouvert à la faveur d’une structure de contre-pouvoir faite de violence politique (“Daech”[1]). De nouvelles réalités ont ainsi été observées dans le domaine de la violence et mettent en perspective les travaux scientifiques et les plus récentes recherches de terrain en la matière. Un des biais concerne les focus portants sur la présence contrastées des femmes dans le volet de la violence et de la non-violence. Les femmes sont ainsi étudiées en tant que productrices de violences symboliques, discursives ou effectives et tout autant comme leaders dans la résolution des conflits et dans la promotion du Peacebuilding et les voies de résilience. La présence de la mouvance “Daech” a ainsi révélé, en tant que liquide de contraste, le rôle qu’occupent les femmes dans des processus antagonistes de production de violence ou de lutte contre les diverses formes de violences. Cette double attention permet de clarifier, en premier lieu, les logiques de basculement dans l’extrémisme violent des femmes et de comprendre, dans second lieu, comment renforcer la capacitation du leadership féminin à la médiation, à la consolidation et au renforcement des compétences, ainsi qu’à l’empowerment féminin sur ces questions sociétales urgentes et fondamentales. Nous constatons, au travers de l’approche genre et générationnelle, que l’existence de cette mouvance a révélé une complexité de motifs d’enrôlement de toute une jeunesse marquée par la précarité, le déracinement social et par le sentiment d’opposition aux systèmes autoritaires et qui les a amenés à croire à un processus de «révolution» percolant vers l’intégration dans les rangs de l’extrémisme religieux. En ce sens, une série de mises en perspective permettent de déconstruire des idées reçues et ciblant le moteur idéologique de cette mouvance autant que la mobilisation du référentiel religieux comme source de mobilisation déterminantes des personnes ciblées depuis le contexte marocain. [1] Acronymie usité depuis 2013 pour “État islamique en Irak et au Levant” en arabe : الدولة الاسلامية في العراق والشام : ad-dawla al-islāmiyya fi-l-ʿirāq wa-š-šām.
Keywords:; Maroc; Genre et jeunesse; Extremisme religieux; radicalization; printemps arabe; sécurité religieuse
Farid El Asri, Beatriz Mesa, Extrémisme(s) violent(s) en perspective: jeunes et femmes dans le contexte marocain in "EDUCATIONAL REFLECTIVE PRACTICES" 1Special/2021, pp 139-158, DOI: 10.3280/erp1-special-2021oa12482